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GRAND THÉÂTRE
Tarif B
3h20 (avec entracte)
Spectacle en anglais, surtitré en français

Texte : William Shakespeare
Mise en scène : Arthur Nauzyciel
Décor : Riccardo Hernández
Lumières : Scott Zielinski
Costumes : James Schuette
Son : David Remedios
Chorégraphie : Damien Jalet
Régie générale : Erik Houllier
Régie scène : Antoine Giraud-Roger
Régie lumière : Christophe Delarue
Régie son : Florent Dalmas
Habillage : Charlotte Gillard
Assistanat à la mise en scène : Constance de Saint Remy

Avec : Sara Kathryn Bakker, Neil Patrick Stewart, David Barlow, Jared Craig, Roy Faudree, Ismail ibn Conner, Isaac Josephthal, Dylan Kussman, Timothy Sekk, Mark Montgomery, Rudy Mungaray, Daniel Pettrow et Jim True-Frost
Et les musiciennes et musiciens : Marianne Solivan (chant), Eric Hofbauer (guitare) et Dmitry Ishenko (contrebasse)

/ PRODUCTION 2025 : Théâtre National de Bretagne et Centre Dramatique National (Rennes)

/ PRODUCTION 2008 : Centre Dramatique National Orléans/Loiret/Centre en partenariat avec l’American Repertory Theatre (principal mécène : Philip and Hilary Burling)

/ COPRODUCTION : Festival d’Automne à Paris, Maison des Arts de Créteil, TGP-CDN de Saint-Denis

Avec le soutien du Fonds Étant Donnés The French-American Fund for The Performing Arts, a Program of FACE

THéâTRE
Arthur Nauzyciel

Julius Caesar

Champagne, femmes en robes du soir, comploteurs en costume-cravate, joutes verbales chorégraphiées, trio de jazz… Arthur Nauzyciel signe avec ce Jules César un spectacle total, sorte de capsule temporelle contenant la mémoire collective des aspirations, des attentes et des illusions qui traversent les époques. Écrite par Shakespeare en 1599, Arthur Nauzyciel reprend cette pièce majeure de son répertoire qui trouve, aujourd’hui encore, de vives résonnances contemporaines. Transposée dans l’Amérique des années 60, la pièce donne une place centrale à la politique, et s’appuie sur une puissante hybridation des formes et des langages. De la rhétorique théâtrale au jazz live en passant par la danse et la langue des signes. Magistral !
 

La Presse en parle

(…) il serait grossier de se tortiller : cette version est remarquable. Des comédiens (américains) tels qu’on en rêve. Qui savent placer leur voix et qui économisent leurs gestes. Dans cet effondrement total, on ne se pousse pas du col. Le Figaro

Rarement, le théâtre atteint de tels sommets d’émotion réfléchie que dans ce Jules César. (…) Rarement, le pouvoir apparaît sous une lumière aussi acérée, baigné d’une insondable mélancolie. Le Monde

Loin de se faire prendre au piège de la fresque historique, Arthur Nauzyciel donne à la pièce l’allure d’une sublime cérémonie habitée par des fantômes qui repasseraient les plats d’une histoire bien connue, et dont ils paraissent déjà appréhender l’issue : leur perte à tous, ainsi que celle de la démocratie. Sceneweb

La mise en scène d’Arthur Nauzyciel, n’a pas souffert du temps qui passe. Au contraire. Elle s’inscrit dans un contexte politique qui électrise la représentation jusqu’à rendre radioactive sa collusion avec l’actualité. Le Monde

Ce Julius Caesar est avant tout une aventure humaine, qui s’inscrit sur plus de deux décennies et fait vibrer le plateau d’une belle intensité complice. Comédiens – tous excellents – troublants de vérité, jeux habités, musique jazzy jouée en direct, donnent à cette œuvre une intemporalité flamboyante. L’Œil d’Olivier